Le plan national cancer a été créé par le gouvernement, avec pour objectifs, la lutte contre le cancer et l’amélioration de la prise en charge des malades. Au fil des années, trois plans cancers ont vu le jour, avec pour chacun, la volonté de faire mieux. Zoom sur les trois plans cancer français.
Sommaire
Les objectifs du plan cancer
Premier plan cancer : 2003-2007
Deuxième plan cancer : 2009-2013
Troisième plan cancer : 2014-2019
Bilan général
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Le plan cancer a renouvelé la façon dont les patient(e)s sont pris en charge par les équipes soignantes lors de leur traitement contre le cancer. Il est donc important d'en comprendre les objectifs :
comprendre l'évolution de la santé grâce aux 3 plans cancer ;
comprendre l'implication et l'impact du gouvernement ;
identifier les nouvelles prérogatives pour les patients enfants et adolescents.
Premier plan cancer : 2003-2007
Le plan cancer 2003 a été instauré le 24 mars 2003. Il s'appuie notamment sur :
une prise en charge, désormais, globale du patient ;
une mobilisation de nouveaux professionnels de la santé ;
la prévention et le dépistage.
Ainsi, débute en 2003, la première véritable campagne anti-tabac, puis, en 2004 est instauré le dépistage obligatoire du cancer du sein. Le dépistage du cancer colorectal est également encouragé, notamment grâce à la mobilisation de nombreux départements.
Bon à savoir
Des normes minimum de qualité deviennent obligatoires pour les établissements traitant le cancer. Des cancéropôles, dont la mission est de mettre en relation des établissement spécialisés dans le traitement du cancer, sont aussi créés.
Le premier plan cancer a permis d'avancer sur plusieurs points relatif au traitement du cancer, parmi eux :
la consultation d'annonce est devenue primordiale et nécessite des réponses précises de la part du médecin ;
l'accompagnement du (de la) patient(e), à travers son cancer, est devenu plus humain ;
les comportements, ainsi que les environnements à risques font, dorénavant, l'objet d'une prévention accrue ;
la création d'une base de donnée nationale pour le traitement du cancer ;
les mesures et campagnes préventives ont fortement augmenté. Certains dépistages sont devenus systématiques ;
la création de réseaux régionaux de cancer dans le but de maximiser l'entraide et l'efficacité des traitements ;
l’amélioration de la formation du personnel soignant.
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Le second plan cancer prévoyait une trentaine de mesures visant à avancer sur :
la recherche ;
la prévention ;
l'observation ;
le soin ;
la vie pendant et après le cancer.
Il s'articule selon trois axes :
la prise en compte des inégalités face au traitement du cancer ;
la personnalisation du traitement selon l'environnement du (de la) patient(e) ;
le rôle accru du médecin traitant, qui agit en véritable coordinateur des soins durant le traitement.
Le plan cancer lancé en 2009 a eu plusieurs impacts positifs, parmi eux :
l’instauration d’une véritable politique nationale de recherche contre le cancer, notamment grâce aux cancéropôles ;
l’amélioration, via une structuration des échanges entre pôles spécialisés, des outils de recherche, notamment grâce à la mutualisation des avancées en recherche de chacun des pôles.
la lutte contre les inégalités face à l'accès aux soins cancer ;
une meilleure personnalisation de la prise en charge des patient(e)s ;
un rôle accru du médecin traitant.
Enfin, ce deuxième plan cancer a mis l'accent sur le soutien des centres d'essais et de la recherche ainsi que sur l'étude des mesures les plus efficaces.
En écho avec les deux plans cancers précédents, ce nouveau plan cancer vise à répondre au mieux :
aux attentes des malades ;
aux inégalités face à l'accès aux soins ;
à la personnalisation du suivi des patients.
À cela s’ajoute :
la réduction de la mortalité liée à des risques évitables. Pour cela, le troisième plan cancer se focalise sur les habitudes de vie à risque, telles que le tabagisme ou l'alcool ;
le soutien à l'innovation dans la recherche, sous l'égide de l'INCA et des ARS ;
l’assurance d’une vie normale pendant et après la maladie ;
l’accès aux avancées thérapeutiques ;
la lutte contre les inégalités d'accès au dépistage, en faisant en sorte de l'étendre à toute la population.
l’amélioration du partage d'informations entre les professionnels de cancérologie, dans le but d'optimiser les choix de traitement. Cela est, maintenant, possible grâce à des plateformes sécurisées, comme CISRA.
Ainsi, le dernier plan cancer s'articule autour de 17 objectifs :
favoriser les diagnostics plus précoces ;
garantir la qualité et la sécurité de la prise en charge ;
accompagner les évolutions technologiques et thérapeutiques ;
faire évoluer les formations et les métiers de la cancérologie ;
accélérer l'émergence de l'innovation au bénéfice des patient(e)s ;
asseoir le rayonnement de la France en matière la médecine personnalisée au bénéfice des patient(e)s ;
assurer des prises en charge globales et personnalisées ;
réduire les risques de séquelles et de récidives ;
limiter l'impact du cancer dans la vie quotidienne ;
lancer le programme national de réduction du tabagisme ;
donner à chacun les moyens de réduire le risque de cancer ;
prévenir les cancers liés au travail ou à l'environnement ;
se donner les moyens d'une recherche innovante ;
faire vivre la démocratie sanitaire ;
permettre aux politiques publiques de s’appuyer sur des données vérifiées ;
optimiser les organisations pour une plus grande efficacité ;
adapter les modes de financements aux défis de la cancérologie.
Afin de répondre à ces objectifs, de nouveaux métiers spécialisés en cancérologie voient le jour, comme le poste d'infirmier clinicien. Globalement, on observe, grâce à ce plan cancer, une amélioration de la formation du personnel soignant.
Le plan cancer 3 a également fait en sorte que les patient(e)s puissent passer d'un parcours de soin en cancérologie, à un parcours de soin de surveillance, et ce, sans interruption. Cela a pour but d’optimiser la rémission.
Les trois plans cancer ont eu un impact positif sur le traitement du cancer :
l’amélioration des dispositifs d'annonce d’un cancer à un(e) patient(e) ;
la mise en place d'un véritable programme de soins personnalisé pendant et après la maladie ;
l’amélioration de la prise en charge des populations fragiles, en particulier les personnes porteuses d'une déficience intellectuelle.
la mise en place d’une aide régulière et systématique pour les patient(e)s afin de les alléger de leurs tâches quotidiennes. Cette aide peut prendre, par exemple, la forme d'un accompagnement scolaire pour les enfants du (de la) patient(e).
Bon à savoir
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