Les sulfamides hypoglycémiants
Les sulfamides hypoglycémiants sont une classe d'antidiabétiques oraux qui stimulent la sécrétion d'insuline par le pancréas.
En tant qu'infirmier(ère), vous êtes probablement familiarisé(e) avec des médicaments antidiabétiques largement prescrits tels que :
- le glibenclamide (Daonil, Hemi Daonil) ;
- le gliclazide (Diamicron) ;
- le glimépiride (Amarel).
L'administration de ce traitement antidiabétique doit se faire avant les repas, car ils provoquent des hypoglycémies.
Les glinides
Les glinides font partie des agents insulinosécréteurs, tout comme les sulfamides hypoglycémiants. L'antidiabétique oral Novonorm contient du répaglinide et doit être pris juste avant les repas pour éviter que ce traitement antidiabétique ne provoque des hypoglycémies.
Il existe de nombreux génériques disponibles pour les glinides, offrant ainsi plusieurs options de traitement.
Les associations fixes
Les associations fixes sont une option couramment utilisée en diabétologie. Le médicament Glucovance, par exemple, est une combinaison de deux médicaments antidiabétiques : la metformine et le glibenclamide.
Il existe également d'autres options telles que Janumet (ou Velmetia), Eucreas, Komboglyze et Xigduo, qui contiennent tous de la metformine et doivent être pris au milieu du repas.
Le Glucophage et le Stagid 700 sont également prescrits dans le traitement du diabète et contiennent respectivement du chlorhydrate de metformine et de l'embonate de metformine. Ils agissent différemment des sulfamides hypoglycémiants en n'agissant pas sur la stimulation des cellules bêta des îlots de Langerhans, mais en agissant plutôt au niveau de l'intestin grêle et du gros intestin. Ils favorisent le passage du glucose dans les cellules.
Pour comprendre l'impact de ces médicaments sur l'organisme de vos patients, il est recommandé de suivre une formation sur le diabète. Walter Santé propose une formation Diabète en ligne qui vous permettra d'approfondir vos connaissances sur les différents types de diabète, les mécanismes d'action des médicaments hypoglycémiants et leurs effets sur le corps.
Les gliptines
Les inhibiteurs de la DPP4, également appelés gliptines, sont des médicaments antidiabétiques oraux utilisés dans le traitement du diabète. Voici quelques exemples de gliptines :
- Januvia (ou Xelevia) contenant de la sitagliptine, à prendre une fois au début du repas ;
- Onglyza avec de la saxagliptine, également pris selon les mêmes recommandations ;
- Galvus, un antidiabétique oral à base de vildagliptine, à prendre en deux prises.
Les effets indésirables des gliptines sont rares. Si vous souhaitez en savoir plus l'administration et les précautions liées à ces médicaments, nous vous invitons à contacter l'un de nos conseillers pour suivre une formation en diabétologie.
Les gliflozines
Le Forxiga est un antidiabétique oral appartenant à la classe des inhibiteurs de la SGLT2 ou gliflozines. Sa composition à base de dapaglifozine peut entraîner des infections génitales, de l'hypotension et, plus rarement, une acidose euglycémique. Ce traitement antidiabétique se prend une fois par jour. Pour en savoir plus, consultez la fiche infirmier détaillée à la fin de cet article.
Walter Santé vous offre une variété de ressources supplémentaires pour vous soutenir dans votre vie professionnelle en tant qu'infirmier, comme notre fiche mémo sur la coronarographie.
Les inhibiteurs de l'alpha-glucosidase intestinale
En suivant une formation en éducation thérapeutique diabètique, vous découvrirez également les inhibiteurs de l'alpha-glucosidase intestinale. Parmi ces médicaments, on trouve le Glucor et le Diastabol, qui contiennent de l'Acarbose et du Miglitol respectivement, et doivent être pris au début des repas. Il est possible que les patients se plaignent de ballonnements et de flatulences.
Les agonistes de récepteur GLP-1
Les médicaments antidiabétiques oraux de la classe des agonistes du récepteur du GLP-1 sont administrés par injection. Il est important de noter que le GLP-1 n'est pas de l'insuline, mais qu’il complète l'action des traitements antidiabétiques oraux avant de passer à l'injection d'insuline.
Parmi les agonistes du récepteur du GLP-1, on retrouve :
- le Bydureon ;
- le Trulicity ;
- l'Ozempic ;
- le Byetta ;
- le Victoza.
Ces injections sont généralement effectuées une fois par semaine, à l'exception du Byetta qui nécessite deux injections par jour et du Victoza qui doit être administré quotidiennement.
Pour en savoir plus sur ces médicaments et leur utilisation, vous pouvez consulter notre fiche infirmier dédiée ou suivre une formation sur le diabète.
Effets indésirables et contre-indications des antidiabétiques oraux
Parmi la liste des antidiabétiques oraux, certains peuvent malheureusement entraîner des effets indésirables et avoir des contre-indications. Certains agents insulinosécréteurs peuvent provoquer des hypoglycémies, il est donc préférable de les éviter à jeun.
La metformine pouvant causer des gastralgies et des diarrhées, il est recommandé de la prendre pendant les repas. En cas d'hypoglycémie chez les patients sous metformine, d'autres causes non liées au traitement doivent être recherchées.
Les associations fixes d'antidiabétiques oraux nécessitent une attention particulière pour identifier les risques d'effets indésirables et de contre-indications.
Ces informations sont détaillées lors de notre formation Diabète pour assurer un suivi optimal de vos patients.
Les injections d'antidiabétiques oraux peuvent provoquer des effets secondaires tels que nausées, vomissements, diarrhées ou douleurs abdominales. Il est important d'informer les patients de signaler ces symptômes afin que le médecin puisse ajuster le traitement antidiabétique si nécessaire.
Une surveillance étroite est nécessaire chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère à terminale, car ils peuvent ne pas tolérer la plupart des médicaments antidiabétiques mentionnés, y compris les injections de GLP-1. Dans certains cas spécifiques, l'utilisation de Novonorm et Forxiga peut être appropriée sous indication médicale.
La metformine est contre-indiquée chez les personnes souffrant d'insuffisance rénale sévère, d'insuffisance respiratoire et d'insuffisance cardiaque. Elle ne doit pas non plus être prescrite aux patients atteints d'insuffisance hépatique, tout comme les glinides.
Il est important de noter que le traitement par metformine doit être suspendu avant un examen utilisant un produit de contraste iodé. L'arrêt de la metformine est recommandé 24 heures avant l'examen et ne doit être repris qu'après 48 heures.
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