Qu'est-ce que le maxillaire ?
Le maxillaire est un os qui est en relation avec tous les os de la face. Ce n’est pas une zone où il y a un risque vital en cas de chirurgie.
Comme développé en formation CBCT validante en ligne, il faut malgré tout bien comprendre l’anatomie du maxillaire, par l’étude des zones suivantes :
- les sinus ;
- les fosses nasales ;
- le canal naso-palatin ;
- le trou grand palatin.
Il s’agit également de bien repérer l'artère palatine sur le cone beam dentaire, notamment pour la chirurgie. Retrouvez ici un schéma de la maxillaire issu de notre formation :
Extrait de la formation Cone beam - Walter Santé
Comment observer les sinus maxillaires ?
Les sinus sont des cavités que l’on cherche à éviter en chirurgie dentaire. Toutefois il est parfois nécessaire de s’en servir, notamment en implantologie dans le secteur molaire ou prémolaire.
Grâce à l’examen cone beam, il s’agit pour le chirurgien-dentiste de vraiment visualiser la zone, notamment le méat.
Les sinus présentent des variantes infinies mais on peut globalement les classer en :
- sinus hyperplasiques : le sinus va jusque dans les dents, ce qui est ennuyeux dans le cas d’un implant ;
- sinus hypoplasiques : ces cas sont plus simples pour une chirurgie.
Entre ces deux extrêmes, toutes les nuances existent. Voici les variantes qui peuvent être relevées grâce au cone beam maxillaire :
- des cloisons qui peuvent recouvrir diverses zones, comme un pilier ;
- une aspergillose, par exemple à cause du débordement d’un fragment d’amalgame ;
- une concha bullosa, qui va finir par boucher le méat, le sinus ne communiquant plus avec les fosses nasales ;
- un polype ;
- une communication bucco-sinusienne.
Une formation au cone beam ou un guide pratique du cone beam en imagerie dento-maxillaire permet d’apprendre à repérer ces particularités de façon rapide et systématique. Le CBCT maxillaire révèle aussi que le trajet de l’artère antrale se fait assez souvent au niveau des apex des dents. Lors d’un curetage de l’alvéole, cela peut causer une hémorragie.
C’est la perméabilité des sinus que l’on doit observer systématiquement quand on décide d’une chirurgie maxillaire.
L'importance du canal naso-palatin
Le canal naso-palatin réunit la fosse nasale et la cavité buccale. Il y a un orifice double au niveau de la fosse navale, et un orifice simple au niveau du palais, mais qui peut aussi se révéler double ou triple, selon l’anatomie spécifique à chaque patient.
Le canal naso-palatin a la particularité de contenir un paquet vasculo-nerveux important. Il y existe une vascularisation en boucle, qui permet une bonne cicatrisation et peu de nécrose après une chirurgie.
On peut y étudier avec le cone beam un kyste naso-palatin de plus de de 7 mm. Dans ce cas, il faut aussi faire une biopsie et une anatomopathologie.
Ce canal ne pose pas de problème particulier. La nouveauté consiste en la pose d’une jauge dans le canal naso-palatin, ce qui permet d’avoir un axe idéal pour poser des implants sur le maxillaire.
Visualiser le trou grand palatin grâce au cone beam
Le trou grand palatin se situe à l’arrière de la tubérosité. Il ne pose pas de problème particulier. Cependant, les dents de sagesse maxillaires peuvent se trouver à proximité de l’artère grande palatine : l’extraction supposée simple de la dent ne l’est ainsi pas tant que cela.
Le cone beam permet d’observer ces structures et de prévoir un passage chirurgical. La méthode d’extraction va changer selon l’anatomie observée, et c’est cette adaptation qui est enseignée dans les formations validantes au cone beam.
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