Diagnostic dermatologique

Alphonse Doutriaux

8 août 2025

Certaines lésions résistent à l’analyse rapide. Elles se présentent sous une forme inhabituelle, sont modifiées par un traitement local ou partiellement effacées par une inflammation chronique. Ce flou sémiologique complique le diagnostic, même pour un spécialiste aguerri.

 

Et pourtant, le bon diagnostic repose rarement sur l’intuition. En dermatologie, c’est la précision de la description clinique qui fait toute la différence.

 

Renforcer vos réflexes sémiologiques, apprendre à reconnaître les lésions élémentaires atypiques, et structurer un examen dermatologique complet sont les leviers les plus puissants pour éviter les erreurs de raisonnement, les examens inutiles ou les traitements inappropriés.

Alphonse Doutriaux

8 août 2025

Vous observez une plaque rouge recouverte de squames. Le réflexe est de penser psoriasis, eczéma ou mycose. Mais comment éviter les raccourcis ?

 

En tant que dermatologue, vous le savez : la bonne description précède le bon diagnostic. Pourtant, trop souvent, le raisonnement clinique est biaisé par une observation intuitive, une terminologie imprécise ou une analyse incomplète.

 

Objectiver la lésion, c’est rendre son raisonnement reproductible. Une démarche descriptive normée permet non seulement de poser une hypothèse solide, mais aussi de transmettre un dossier clair, d’assurer la continuité des soins et d’échanger entre confrères.

 

Dans cet article, vous découvrirez comment structurer la description d’une lésion érythémato-squameuse grâce aux principes de la sémiologie dermatologique enseignés dans notre formation Walter Santé.

Alphonse Doutriaux

8 août 2025

En consultation, les plaques érythémato-squameuses chroniques posent souvent un défi diagnostique. Le tableau clinique peut évoquer une dermatite séborrhéique comme un eczéma chronique. Pourtant, ces pathologies nécessitent des traitements et un suivi différents.

 

En tant que dermatologue, il est essentiel de savoir les différencier précisément pour orienter votre prise en charge et éviter les erreurs thérapeutiques. Cet article vous propose un rappel structuré des critères différentiels entre ces deux dermatoses inflammatoires.

Alphonse Doutriaux

8 août 2025

Dans les consultations de dermatologie, les atteintes des plis cutanés peuvent dérouter. Présentant à la fois un érythème, des démangeaisons et parfois une macération, ces plaques suscitent deux hypothèses fréquentes : psoriasis inversé ou intertrigo candidosique. Pourtant, leur étiologie, leur traitement et leurs risques de chronicisation diffèrent nettement.

 

Un diagnostic précis est nécessaire pour garantir une prise en charge optimale, éviter les récidives et adapter la prescription. Cet article vous guide à travers les différents repères cliniques et paracliniques pour affiner votre démarche diagnostique.

Alphonse Doutriaux

8 août 2025

Certaines décisions en dermatologie semblent simples. Et pourtant, entre lésions bénignes trompeuses, maladies inflammatoires chroniques ou cancers cutanés débutants, le risque d’erreur ou de retard diagnostique est bien réel.

 

Pour le dermatologue libéral, s’orienter vers une démarche fondée sur les recommandations officielles est un gage de sécurité, de pertinence clinique et de conformité médico-légale.

 

Les recommandations de la HAS, souvent peu mises en avant dans la pratique courante, fournissent pourtant des repères précieux pour le suivi des patients en consultation de dermatologie générale.

 

Dans cet article, nous vous proposons une sélection commentée et contextualisée de ces recommandations, issues d’instances officielles, pour affiner votre pratique quotidienne.