Définition de l'asthme
L’asthme est une inflammation chronique respiratoire qui peut être confondue avec la BPCO. Alors comment pouvez-vous être sûre d’un diagnostic asthmatique ? Tous les symptômes sont étudiés dans la formation PRADO BPCO en e-learning de Walter Santé.
L’asthme a souvent une origine allergique et que ses manifestations sont renforcées périodiquement, en fonction des saisons. Cette maladie provoque une obstruction des bronches, réversible, et une hyperréactivité bronchique.
Comme les épisodes sont récurrents, on parle de crise dyspnéique. Les premières peuvent être extrêmement angoissantes pour le patient, qui n’arrive plus à respirer. Il est important de gérer cette angoisse, car elle peut amplifier les symptômes de la crise, notamment avec la contraction des muscles intercostaux.
Survenue et diagnostic de l'asthme
L’asthme est une maladie fréquente. Les conditions de pollution de l’air dans les grandes agglomérations y participent largement. On voit ainsi, en milieu urbain, des nouveau-nés sujets à cette inflammation dès leur naissance. La qualité de l’air a donc clairement un impact sur l’augmentation du nombre de personnes touchées actuellement par les maladies respiratoires.
L’asthme peut survenir à tout âge et touche entre 6 et 7 % de la population. Ce chiffre a été multiplié par deux en 20 ans et il continue à augmenter, à raison de 2 points tous les 20 ans. Les crises d’asthme sévères provoquent 900 décès par an, en France.
Plusieurs facteurs peuvent déclencher cette inflammation chez un patient dont :
- son environnement (par exemple en travaillant avec des produits irritants et sans protection) ;
- l’effort.
La formation PRADO proposée par Walter Santé vous apprend comment différencier asthme et BPCO.
L'asthme présente des symptômes reconnaissables :
- sifflement de la respiration ;
- dyspnée respiratoire ;
- oppression thoracique ;
- toux ;
- expectoration.
Les malades ont un volume expiratoire moyen largement diminué (inférieur à 0,7) et, dès l’administration d’un bronchodilatateur, ce volume respiratoire revient à la normale.
En tant qu’infirmier(ère) libéral(e), vous pouvez faire passer des tests d’hyperréactivité bronchique à domicile et mesurer le débit expiratoire de pointe d’un patient. En cas de crise d’asthme, il est inférieur à 80 %.
Quelles complications peuvent être rencontrées en cas d’asthme ? En cas d'aggravation, le patient va subir des crises aux symptômes exacerbés, en durée ou en intensité. Elles provoquent :
- une détresse respiratoire aiguë ;
- une obstruction bronchique plus intense.
Le diagnostic vital peut alors être en jeu. Donc si vous constatez une aggravation des symptômes alors que le patient est sous bronchodilatateur, conseillez-lui de prendre un rendez-vous d’urgence avec son médecin traitant pour ré-évaluer son traitement. Apprenez à différencier les symptômes asthmatiques et les niveaux de classification BPCO.
Traitement de l'asthme
Pour un patient asthmatique, l’objectif du traitement est de garder le contrôle sur les symptômes. Les bronchodilatateurs sont là pour ça. Ils permettent de diminuer la fréquence des crises et leur intensité. Ils aident à garder une fonction respiratoire normale, en diminuant l’obstruction pulmonaire et en augmentant le débit d’air expiré. Cette prise améliore largement la vie du patient. Dès lors qu’il a son traitement sur lui, il sait qu’il peut minimiser les effets de sa maladie.
L’asthme est considéré comme contrôlé quand les symptômes en journée surviennent moins de 2 fois par semaine et qu’il n’y a plus aucun symptôme nocturne.
S’il est mal contrôlé, le traitement doit être ajusté avec le médecin généraliste. Une posologie de fond peut consister en une prise de corticoïde de longue durée ou de bêta-2-mimétiques de longue action. Pour les symptômes ponctuels ou saisonniers, le médecin peut prescrire des bronchodilatateurs à action courte.
Dans le cas d’un asthme sévère, il est nécessaire de passer à une corticothérapie orale. Cette thérapie implique une surveillance accrue du patient. Des prises de sang régulières sont nécessaires pour surveiller les taux de corticoïdes et la capacité de l’organisme à gérer ces produits.
Concernant l’éducation possible du patient, gardez en tête qu’une personne asthmatique peut contrôler son environnement pour éviter la survenue d’une crise. Par exemple, si le patient est allergique aux acariens, il peut prendre des mesures plus fréquentes telles que :
- aérer son appartement ;
- aspirer régulièrement ;
- éviter les tapis ;
- entretenir sa literie ;
- etc.
En tant qu’IDEL, si vous effectuez la surveillance infirmière d’un patient BPCO asthmatique, l’éducation thérapeutique est essentielle pour lui apprendre à vivre avec son asthme. Cela permet de lui expliquer comment anticiper ses crises, comment les gérer dans le calme et, enfin, comment entretenir son état de santé au quotidien.
Vous pouvez approfondir vos connaissances sur le PRADO BPCO grâce à la formation proposée par Walter Santé.
Différence entre asthme et BPCO
Comment faire la différence entre asthme et BPCO ? La nuance majeure entre les 2 est que la broncho-pneumopathie chronique obstructive détruit le territoire pulmonaire. L’asthme peut être réversible. Dans le cas d’une BPCO, la détection précoce est un enjeu majeur. L’arrêt du tabac diminue fortement les risques. Mais la décision n’appartient qu’au patient et le faire culpabiliser ne servira à rien. Dans certains cas, un accompagnement psychologique peut être nécessaire.
La respiration est une fonction simple et primaire chez tout être vivant. Elle permet la nutrition de tous les organes. Le poumon est en lien direct avec le cœur pour favoriser les échanges gazeux en oxygène et la restitution de CO2.
L’appareil respiratoire est composé des voies supérieures et inférieures, dont les poumons, organe central. Les voies respiratoires supérieures comprennent :
- les fosses nasales ;
- le pharynx ;
- le larynx ;
- la trachée.
Les voies respiratoires inférieures comprennent :
- les bronches souches ;
- les bronches ;
- les bronchioles ;
- les lobules avec les alvéoles.
Le diagnostic de BPCO repose principalement sur l’état des alvéoles et la cause aggravante majeure est le tabagisme. Plus le patient a commencé à consommer tôt, plus les risques sont dramatiques.
De manière générale, le poumon droit est un peu plus lourd que le poumon gauche. Cette différence s’explique par le fait que l’organe respiratoire situé à gauche est composé de 2 lobes tandis que celui de droite en a 3.
Pour tout savoir sur la BPCO, ses causes et ses conséquences, renseignez-vous sur la formation PRADO BPCO e-learning de Walter Santé.
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