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Par Thomas Cornet
Le spermogramme est un examen réalisé sur l’homme afin de déterminer l’origine de l’infertilité du couple. Découvrez tout ce qu’il y a à savoir sur ce test à la fois intéressant et approximatif. Découvrez aussi toutes nos formations DPC pour améliorer votre pratique.
Sommaire
Une fois l’examen clinique réalisé et le couple interrogé, le médecin prescrit des examens complémentaires chez l'homme. Parmi eux, le spermogramme est indispensable pour identifier une éventuelle cause d’infertilité masculine. Cet examen est pratiqué en laboratoire et consiste à recueillir du sperme par masturbation. Il doit avoir lieu 3 à 5 jours sans rapport sexuel pour pouvoir récolter un sperme riche en spermatozoïdes.
Une étude montre que ces 20 dernières années d’industrialisation ont engendré la diminution de la qualité et de la concentration du nombre de spermatozoïdes. Cela n’engendre cependant pas la diminution de la fertilité globale des hommes.
Actuellement, le spermogramme est rarement automatisé. Celui-ci est réalisé au sein de laboratoires, par des techniciens dépendants. Même s’il reste intéressant, le spermogramme a des points faibles, les voici :
Important
Il ne faut pas poser de diagnostic trop hâtif sur un seul spermogramme. Pour détecter une anomalie, le médecin se base sur les valeurs de référence de l’OMS et la conclusion du biologiste.
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Découvrir la formation▶︎ Le volume d'éjaculat doit être à plus de 1,5ml et le nombre de spermatozoïdes doit être supérieur à 15 000 000 par ml. Il faut que plus de 32% de spermatozoïdes bougent dans l'éjaculat et plus de 58% de spermatozoïdes soient vivants pour que les données du spermogramme soient valides.
Le test consiste au prélèvement aléatoire de 100 spermatozoïdes et de l'observation des formes "typiques" dans le spermogramme, autrement dit des “meilleurs” spermatozoïdes. Pour que l’examen soit normal, il faut en observer plus de 4%.
Les causes de l’infertilité masculine peuvent être :
Rappel
Un cycle de spermatogenèse prend environ 3 mois. Lors d’une anomalie du spermogramme, il est classique de demander :
Parfois en cas de diagnostic d’OATS très sévères, il faut effectuer une autoconservation du sperme pour le mettre en banque en vue d'une future AMP. À noter qu’une anomalie est rare après 3 mois d’un spermogramme normal.
Le spermogramme est un examen complexe à réaliser pour l'homme. La raison principale ? Les conditions en laboratoire ne facilitent pas le recueil. Par ailleurs, beaucoup d’hommes ont tendance à s’identifier à leur sperme. Ils ressentent alors souvent de la honte ou une atteinte à leur virilité si les résultats du spermogramme sont mauvais.
Important
Il ne faut surtout pas prescrire de test post-coïtal, car cela peut entraîner des troubles de la libido.
Afin de détecter la présence d’une anomalie, le médecin doit faire une analyse du spermogramme basé sur les normes OMS de cet examen. Voici ces normes pour interpréter le spermogramme :
Normes OMS | Définitions de l'anomalie | Seuil correspondant à une baisse de fécondité |
Volume du sperme :
L'abstinence entre 2 et 8 jours. |
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Nombre de spermatozoïdes (par ml) :
Nombre de spermatozoïdes (par éjaculât) :
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| < 5 millions/ml |
Mobilité des spematozoïdes à la première heure après l'éjaculation. Classement :
| Asthénospermie
| 20 à 30 % |
Morphologie normale des spermatozoïdes :
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| < 4 % |
Leucocytes < 1 million/ml | 1 million/ml : leucospermie | |
pH :
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Vitalité des spermatozoïdes :
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D'autres valeurs normales (consensus) :
Les questions à poser lors de la première consultation de médecine générale.
Lire l'articleLes causes d’infertilités sont les suivantes :
Quand tout est couplé, on appelle ça l’OTS, oligoasthénotératospermie.
Bon à savoir
Pour en savoir plus sur comment interroger le couple infertile ou faire un bilan d'infertilité en consultation de médecine générale, nous vous invitons à lire nos articles sur le sujet et à suivre une formation DPC médecin généraliste pour mettre à jour vos connaissances.
Si des anomalies sont observées, le médecin généraliste peut prescrire :
Astuce
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