Bronchiolite du nourrisson

Alphonse Doutriaux

25 juillet 2025

Comment savoir si un nourrisson atteint de bronchiolite peut rester à domicile ou doit être hospitalisé ? C’est une question fréquente — et complexe — que se posent les pédiatres, notamment en période épidémique. Entre le nourrisson qui siffle modérément et celui dont la saturation baisse, la décision clinique repose sur de multiples éléments.

 

Mais en consultation, tout va vite. Et sans outil structurant, l’évaluation peut manquer d’objectivité, ou varier d’un praticien à l’autre. Cela rend la prise en charge incertaine… et la communication difficile, que ce soit avec les parents ou entre professionnels.

 

Le score de gravité de Wang, intégré dans la formation Walter Sanré sur la bronchiolite du nourrisson, offre un cadre simple, clinique, reproductible. Il aide à prendre la bonne décision au bon moment, sans céder à l’intuition seule.

Alphonse Doutriaux

25 juillet 2025

Comment savoir si un nourrisson atteint de bronchiolite doit être hospitalisé ? Chaque hiver, les soignants sont confrontés à ce dilemme, parfois plusieurs fois par jour. La bronchiolite aiguë du nourrisson, bien que le plus souvent bénigne, peut évoluer vers une forme sévère, notamment chez les plus jeunes ou les enfants fragiles. 

 

Mal évaluée, elle peut conduire à une hospitalisation évitable ou, à l’inverse, à une prise en charge trop tardive avec des complications respiratoires graves. Dans un contexte de tension sur les capacités hospitalières, et face à des parents souvent inquiets, la décision d’orientation repose entièrement sur l’expertise clinique du professionnel. Encore faut-il disposer de repères clairs pour trancher. Quels sont les signes qui doivent alerter ? À quel moment faut-il hospitaliser, et quand peut-on maintenir l’enfant à domicile en toute sécurité ? 

 

Cet article vous apporte les clés pour reconnaître les signes cliniques qui justifient une hospitalisation, en cohérence avec les recommandations de la HAS et les enseignements tirés de la pratique de terrain.

Alphonse Doutriaux

25 juillet 2025

Un nourrisson de 6 mois tousse, siffle et respire vite. Bronchiolite, bronchite ou asthme du nourrisson ? Pour le pédiatre, poser le bon diagnostic en consultation n’est pas toujours évident. Les symptômes se chevauchent : sibilances, toux, encombrement… et les parents parlent souvent d’“asthme” dès le premier épisode.

 

Ce flou peut entraîner des erreurs de prise en charge : prescription inadaptée, recours inutile aux bronchodilatateurs, ou retard d’orientation.

 

Et pourtant, la bonne distinction est essentielle, tant pour le suivi que pour l’accompagnement parental.
Dans cet article, nous vous donnons les repères cliniques clés pour bien différencier bronchiolite, asthme du nourrisson et bronchite aiguë. Des critères simples, fondés sur la clinique, pour fiabiliser vos décisions.

Alphonse Doutriaux

25 juillet 2025

Faut-il prescrire un traitement à un nourrisson atteint de bronchiolite ? Et quand orienter vers l’hôpital ? Face à un premier épisode respiratoire aigu chez un nourrisson, les décisions ne sont pas toujours simples. Les parents s’attendent souvent à un traitement, les urgences sont saturées, et les pratiques peuvent varier d’un cabinet à l’autre.

 

Pendant longtemps, les recommandations ont été floues ou trop théoriques. Résultat : prescriptions inadaptées, recours injustifiés à la kiné respiratoire ou au salbutamol, et un accompagnement parental hétérogène.

 

Depuis la publication des nouvelles recommandations HAS actualisées entre 2019 et 2025, les repères sont clairs : diagnostic clinique, évaluation de la gravité, non-prescription médicamenteuse et prévention par anticorps monoclonaux. Voici ce qu’il faut retenir, concrètement, en tant que pédiatre.

Alphonse Doutriaux

25 juillet 2025

Comment réduire concrètement les hospitalisations pour bronchiolite du nourrisson cet hiver ? Face à la recrudescence des cas graves liés au virus respiratoire syncytial (VRS), les pédiatres sont souvent seuls pour décider, informer, et agir vite. Entre les nouveaux outils de prévention, les protocoles à jour et les attentes des familles, l'équilibre est complexe.

 

Parmi les innovations majeures, le nirsevimab (Beyfortus®) constitue une avancée décisive : un anticorps monoclonal administré en une dose unique pour protéger les plus vulnérables. Encore faut-il bien comprendre à qui il s’adresse, à quel moment l’injecter et dans quelles conditions. Cet article synthétise les recommandations officielles 2025 et les bonnes pratiques de prescription pour les pédiatres.