Diagnostic et traitement du cancer de la vulve

Qu'est-ce que le cancer de la vulve ?

Le cancer de la vulve est une pathologie peu fréquente affectant majoritairement les femmes d'un âge avancé. Annuellement, environ 800 femmes sont diagnostiquées avec le cancer de la vulve. Une statistique qui souligne l'importance de l'accès à des ressources éducatives, dans les formations de pharmacien telles que des photos du cancer vulvaire, pour une meilleure sensibilisation et reconnaissance de cette maladie.

Il est essentiellement causé par deux facteurs de risque prépondérants.

• d'une part, le lichen scléro-atrophique, un trouble dermatologique marqué par une inflammation chronique entraînant la diminution progressive de la vulve, affecte 60% des cas ;
• d'autre part, 40% des occurrences sont dues à des infections prolongées par le HPV, le virus du papillome humain.

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Avant l'émergence du cancer de la vulve, l’un des symptômes sont des lésions précancéreuses se développent, typiquement liées à l'infection par le HPV, se classant en deux catégories distinctes : les lésions de haut grade imputables au HPV et celles VIN différenciées résultant du lichen.

Quels sont les symptômes ?

Le cancer de la vulve a pour symptômes de fortes douleurs au niveau de la vulve qui les amène généralement à consulter un professionnel de santé. Progressivement, la croissance tumorale peut atteindre et compromettre les organes adjacents tels que l'urètre, le vagin, ainsi que le canal et le rectum anal, avant de potentiellement se diffuser vers les ganglions lymphatiques situés dans la région inguinale.

Parmi les différentes manifestations du cancer de la vulve, le carcinome épidermoïde infiltrant se distingue comme étant le type le plus courant. Le cancer de la vulve et le mélanome vulvaire ont un traitement qui peut varier, allant de la chirurgie à des options plus spécifiques telles que la radiothérapie pour le cancer de la vulve, selon la nature et le stade de la maladie.

Les symptômes caractéristiques du cancer de la vulve incluent également la présence d'une tuméfaction qui peut être à la fois ulcéreuse et proliférante. Cela donne un un indice visuel significatif de cette pathologie spécifique. Avoir une compréhension claire de ces symptômes ainsi que des facteurs de risque associés joue un rôle de prévention et de diagnostic précoce des états précancéreux et le traitement adéquat de cette affection, elle est plus que bénéfique dans une formation continue en pharmacie.

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Diagnostic du cancer de la vulve

Le cancer de la vulve a un symptôme prédominant qui incite à la consultation : les douleurs vulvaires. Le cancer de la vulve a également les symptômes suivants :

• une irritation intense se manifestant par des démangeaisons ;
• des saignements ;
• des lésions susceptibles d'ulcération et de saignement. 

Le diagnostic s'articule autour de l'identification précise de la localisation du cancer et de son potentiel de métastase aux ganglions lymphatiques, nécessitant un examen gynécologique détaillé. Cet examen est essentiel pour évaluer l'atteinte d'autres structures telles que le vagin, l'urètre, ainsi que les zones plus profondes allant jusqu'au canal anal et au rectum, et inclut l'inspection des ganglions lymphatiques inguinaux. La recherche de signes distinctifs, comme l'épaississement cutané, les tumeurs en excroissance, et les zones de nécrose, est essentielle. 

Quels examens complémentaires peuvent être réalisés ?

Dans le cadre du diagnostic du cancer de la vulve, une série d'examens complémentaires peut être nécessaire pour établir un diagnostic précis et déterminer l'étendue de la maladie. Une biopsie est généralement le premier pas vers la confirmation du diagnostic. Cette procédure est importante pour examiner les cellules ou tissus prélevés pour des signes de cancer. Elle permet dans le cancer de la vulve d’adapter le traitement.

Pour approfondir cette évaluation, l'IRM pelvienne se révèle être un outil diagnostique précieux, proposant une vue détaillée de l'extension de la maladie et la présence éventuelle d'adénopathies suspectes.

En complément, une échographie inguinale peut être envisagée pour examiner les ganglions lymphatiques de manière plus spécifique, particulièrement en cas de suspicion d'atteinte ganglionnaire. Ces informations sont indispensables pour planifier toute intervention chirurgicale nécessaire, comme la vulvectomie, qui est adaptée selon la localisation du cancer et l'étendue de l'atteinte ganglionnaire. 

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