La pyramide alimentaire
La nutrition pendant un cancer est un aspect à prendre dans la prise en charge des patients, mettant en lumière l'importance d'une alimentation adaptée pour soutenir le corps pendant et après les traitements. La formation Cancers de la femme en ligne est une initiative précieuse pour éduquer les professionnels de santé sur les spécificités des cancers affectant les femmes et sur l'importance d'une approche intégrée incluant la l’alimentation en cas de cancer.
Il est essentiel de souligner que la nutrition lors d’un cancer doit être adaptée à chaque individu, en prenant en compte les traitements en cours et les besoins spécifiques du patient.
La pyramide alimentaire, en classant les aliments en fonction de leur apport nutritionnel, devient un outil précieux dans ce contexte. Elle se compose de plusieurs niveaux :
- Niveau 0 : l'eau et les boissons non sucrées, essentielles pour une bonne hydratation.
- Niveau 1 : les fruits et légumes, pour leur apport en vitamines et minéraux.
- Niveau 2 : les féculents, sources d'énergie et de fibres.
- Niveau 3 : les produits laitiers et leurs alternatives végétales, ainsi que les viandes, volailles, poissons, œufs, et légumineuses.
- Niveau 4 : les matières grasses ajoutées.
- Niveau 5 : les produits gras, sucrés ou salés, à limiter.
Schéma extrait de notre formation Cancers de la femme
Des programmes de formation de pharmacien dédiés peuvent donc jouer un rôle significatif dans la diffusion des connaissances sur l'alimentation lors d’un cancer. Ils apprennent les principes de la nutrition adaptée aux besoins spécifiques des patients atteints de cancer, ce qui peut enrichir leur conseils. Une alimentation en cas de cancer bien gérée peut significativement influencer le bien-être du patient, en complément des traitements médicaux.
Conseiller les patientes sur les équilibres alimentaires
Il est important d’avoir un bon équilibre alimentaire et d'accentuer la consommation quotidienne provenant des sept catégories alimentaires essentielles. L'équilibre alimentaire se définit de multiples manières, y compris la gestion des apports en acides gras et l'équilibrage de la consommation entre produits animaux et végétaux, avec une préférence pour ces derniers.
Un autre aspect important réside dans le rapport entre sodium et potassium, encourageant une réduction de la consommation de sel et d'aliments salés, ainsi qu'un équilibre entre aliments bruts et transformés. Sans oublier l'importance de l'équilibre énergétique, soulignant la nécessité d'adapter les apports aux dépenses énergétiques.
Certains éléments nutritionnels jouent un rôle protecteur contre différents types de cancers tels que l'apport en fibres alimentaires pour le cancer colorectal, ou les bienfaits de l'allaitement contre le cancer du sein. Il est essentiel de tenir compte des préférences individuelles, des traditions culturelles, ainsi que des éventuelles intolérances ou allergies alimentaires. L'objectif est de garantir une alimentation riche et variée, provenant des sept groupes principaux, pour assurer une couverture nutritionnelle complète.
L'exploration de nouvelles saveurs et textures, ainsi que l'ajout de couleurs variées dans l'alimentation quotidienne, non seulement rendent les repas plus attrayants, mais contribuent également à une meilleure santé globale.
Les aliments à privilégier
Lors de cancer, comme le cancer de la vulve, les douleurs peuvent réduire l’appétit. Il est pourtant essentiel d’être très attentif à l’alimentation à ce moment-là. D’ailleurs, il est recommandé d'augmenter la consommation de produits jugés bénéfiques mais souvent négligés. Ces produits, considérés comme des aliments bons pour le cancer, incluent :
- fruits ;
- légumes ;
- céréales complètes ou semi-complètes ;
- légumineuses ;
- poissons ;
- produits laitiers non transformés ;
- graines oléagineuses ;
- boissons non sucrées comme l'eau, le thé, le café et les infusions.
Les experts en nutrition suggèrent que les végétaux devraient constituer jusqu'à 85 % de notre consommation, tandis que les produits animaux ne devraient pas excéder 15 %, mettant l'accent sur la réduction des aliments ultra-transformés.
Illustration du panier idéal issue de notre formation Cancers de la femme - Walter Santé
L'accent est aussi mis sur l'importance d'une alimentation riche en éléments anti-inflammatoires, antioxydants, et pré-probiotiques, grâce à une consommation accrue de végétaux, notamment les crucifères et les légumes très colorés, ainsi que les fruits et légumineuses. Il est conseillé d'intégrer dans l'alimentation quotidienne des produits frais, bio si possible, et de privilégier la cuisine maison afin de réduire la consommation d'aliments transformés, en favorisant une alimentation variée et riche en saveurs et couleurs.
Ce sont des notions particulièrement pertinentes pour les professionnels de santé comme ceux suivant une formation DPC de pharmacien en e-learning.
Les aliments à éviter
Pour adopter une alimentation équilibrée, particulièrement lors d'un traitement du cancer ovarien ou en présence de cancer, il est essentiel de modérer la consommation de certains produits tout en privilégiant d'autres. Les éléments à limiter, parfois considérés comme des aliments interdits pendant la chimio, incluent les produits à forte teneur en graisses saturées, sel, sucre, et oméga-6.
Une formation en pharmacie propose tout un module sur les bases de l’alimentation durant un cancer, ce qui permet d’accompagner les patientes et leur entourage dans la gestion de leur panier de courses et de les aiguiller sur les aliments interdits pour le cancer. La formation de pharmacien permet de savoir que parmi eux, la consommation de viande rouge, de charcuterie, d'alcool, de boissons sucrées, d'aliments salés, et d'aliments ultra-transformés doit être effectuée avec parcimonie. Il convient également de réduire l'apport en bonbons et produits similaires.
Quelle relation entre alimentation et cancers ?
La corrélation entre l'alimentation et le développement de cancers est un domaine intégré dans une formation en pharmacie, soulignant l'importance de conseils nutritionnels fondés sur des preuves dans la prévention du cancer. Des études montrent que certains aliments peuvent réduire le risque de cancers, notamment grâce à une consommation accrue de fruits et légumes.
À l'inverse, la consommation d'alcool a été identifiée comme un facteur augmentant significativement le risque de développer certains types de cancers. L'alcool est le seul produit alimentaire reconnu pouvant directement causer un cancer. Cependant, d'autres composants de l'alimentation, tels que la viande, les graisses et le sel, sont conseillés d'être consommés avec modération en raison de leurs potentielles propriétés cancérigènes.
Ces nuances importantes sont discutées dans une formation pour pharmacien, où l'on souligne que, bien que l'impact direct de certaines substances alimentaires sur le risque de cancer soit minime, l'absence ou la présence de facteurs protecteurs dans l'alimentation peut significativement influencer le développement ou la prévention de certains cancers.
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