L'intéret des clés en silicone en odontologie
Les clés en silicone dentaire représentent un atout majeur du chirurgien-dentiste. Grâce à elle, il pourra obtenir une clé linguale. La réalisation d’une deuxième clé linguale lui permettra, de surcroît, d’apprécier les volumes et l’épaisseurs des couches à appliquer. C’est une aide supplémentaire pour le chirurgien-dentiste. L’intérêt de suivre une formation continue Odontologie sur la réalisation et l’utilisation des clés en silicone est que cette dernière est directement applicable en cabinet dentaire, à son issue. Si les jeunes dentistes sont, pour la plupart, familiers de la technique de la stratification, les dentistes des générations antérieures pourront y trouver un intérêt certain : leur formation initiale n’a, en effet, pas couvert ce domaine de l’odontologie.
Les étapes de la réalisation et de l'utilisation des clés en silicone
La réalisation de clés en silicone dentaire se fait grâce à une empreinte dentaire en silicone. Il est conseiller de réaliser deux empreintes dentaires en silicone.
L’utilisation de ces clés obtenues à partir de silicone pour empreinte dentaire se décompose en cinq étapes :
- le choix de la teinte ;
- la réalisation des chanfreins ;
- le positionnement de la clé linguale qui va permettre d’appliquer le composite ;
- le traitement de la surface (mordançage, mise en place et photopolymérisation des adhésifs) ;
- l’application des composites.
La réalisation de ces clés obtenues au moyen de silicone pour empreinte dentaire suppose que le chirurgien-dentiste travaille par stratification. Pour récapituler l’ensemble de la stratification, la formation en odontologie sur le sujet se fonde donc sur un modèle pédagogique adapté.
1. Le choix de la teinte
La première étape de l'utilisation des clés en silicone dentaire correspond au choix de la teinte. Ce choix se fera en fonction de la cartographie de la dent. Cela permettra au chirurgien-dentiste d’évaluer la teinte appropriée selon l’émail et la dentine de la dent du patient. C’est en fonction de cette teinte que le chirurgien-dentiste orientera son choix vers un composite. Le chirurgien-dentiste aura le choix par exemple de la dentine S1/S2 ou de l’émail IR accompagné du composite MIRIS. Si c’est un composite de chez GSC, ce sera alors du A3, A2, IE. Il est à noter que, bien que chaque fabricant ait son propre composite, cela ne pose pas de difficultés en pratique pour la réalisation des clés en silicone dentaire.
2. La réalisation des chanfreins
La deuxième étape de l'utilisation des clés en silicone dentaire est celle de la réalisation des chanfreins. Lors de leur réalisation, dans le cas, par exemple, d’une fracture d’angle ou d’une carie proximale, les chanfreins seront dans, une certaine mesure, étendues en vestibulaires et fins. Ils seront ainsi plutôt concaves en palatin. Ils correspondront alors aux différentes lignes de transition. Cela permet au chirurgien-dentiste d’être prêt à réaliser la restauration. En formation d’odontologie, le chirurgien-dentiste pourra s’exercer sur un modèle pédagogique reproduisant les différentes pathologies ou traumatismes.
3. Le positionnement de la clé linguale
La troisième étape de l'utilisation des clés en silicone dentaire est le positionnement de la clé linguale. Ce positionnement peut s’observer nettement à la suite de la réalisation des chanfreins. Grâce à ce positionnement, le chirurgien-dentiste pourra appliquer ultérieurement le composite.
4. Le traitement de la surface
La quatrième étape de l’utilisation des clés en silicone dentaire est le traitement de surface.
Ce traitement de surface se compose :
- du mordançage ;
- de la mise en place des adhésifs ;
- de la photopolymérisation des adhésifs.
Ensuite, le chirurgien-dentiste réalise la restauration proximale. Cette restauration se fait à l’aide des strips celluloïdes, et s’effectue en trois épaisseurs.
5. L’application des composites
La cinquième étape de l’utilisation des clés en silicone dentaire est l’application du composite. Si c’est nécessaire, le chirurgien-dentiste pourra séparer les embrasures et insérer une petite bandelette métallique. Cette manipulation lui permettra d’éviter que le composite ne fuse au niveau de l’embrasure, ou du point de contact. Il est à noter que ce composite se différencie des ciments verres ionomères. Il s’agit ensuite de placer la partie amélaire à l’intérieur de la clé. Le chirurgien-dentiste devra ici reporter la clé en silicone dentaire dans la bouche du patient. Cela lui permettra d’obtenir le berceau d’émail lingual. Le berceau d’émail lingual est, alors, polymérisé en bouche. À la suite de cette manipulation, la clé en silicone dentaire pourra être retirée : elle n’est, en effet, plus d’aucune utilité.
Le chirurgien-dentiste procède dès lors à la montée du composite en profondeur, avec une dentine opaque, par exemple. C’est l’occasion pour lui de vérifier le niveau adéquat auquel la deuxième teinte, d’une dentine par exemple, doit être mis. Elle est ensuite positionnée. Le chirurgien-dentiste pourra choisir, dans cette hypothèse, une dentine plus transparente mais saturée. Une fois cette opération réalisée, le chirurgien-dentiste dessinera, selon la cartographie de la dent préalablement établie, les mamelons. Ces mamelons viennent sous le bord incisif. C’est ici que la deuxième clé transversale révèle son utilité. Le chirurgien-dentiste utilisera cette clé transversale comme un outil qui lui offre la possibilité de jauger les épaisseurs. Cette évaluation se fera dans le but d’éviter un effet grisâtre. Le chirurgien-dentiste respectera, dans ce but, une épaisseur d’émaille réduite
Ensuite, l’émail vestibulaire est mis en place. À ce moment de l’opération, le chirurgien-dentiste est en mesure d’obtenir un premier résultat brut. C’est alors qu’il doit achever d’étaler le composite en antérieur. Cela correspond à l’étalement de surface. Il est à noter qu’il est possible, pour le chirurgien-dentiste, de modeler les lobes de surface pour obtenir une anatomie particulière, et, ce, avant la polymérisation. Une fois ce deuxième résultat observé, il est alors évalué et polymérisé par le chirurgien-dentiste. Après avoir réalisé de ces étapes, le chirurgien-dentiste terminera par l’élimination des excès.
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