Qu'est-ce que le papillomavirus ?
Les virus HPV les plus dangereux comportent deux gènes codants des oncoprotéines : E6 et E7. Ces derniers doivent, pour infecter un individu, pénétrer au niveau de la lame basale de l’épithélium du tractus génital (accessible au niveau jonction dite pavimento-cylindrique, jonction entre l’endocol et l’exocol).
Le mécanisme de transformation cellulaire est le même dans la majorité des cas : l'intégration du génome du papillomavirus dans les cellules est permise grâce au gène E2. Celle-ci entraine conjointement une levée d’inhibition des oncoprotéines.
Les oncoprotéines E6 et E7 sont les outils du processus de cancérisation. Ces deux protéines inactivent les suppresseurs tumoraux p53 et rétinoblastome. Ce faisant elles impliquent aussi une prolifération cellulaire par l'activation des télomérases (immortalisation cellulaire).
Médecins généralistes, Walter Santé vous propose une formation HPV en ligne dispensée par le Professeur Xavier Carcopino. Nous vous accompagnons gratuitement dans vos démarches de souscription et de financement. Cette formation DPC aborde entre autres le vaccin HPV, le diagnostic d'un cancer du col de l'utérus et le suivi post-conisation.

Quelles sont les conséquences des virus HPV ?
Les virus HPV de bas risque (ex : HPV 6,11) peuvent être responsables de pathologies bénignes : condylomes acuminés, condylomatoses.
La quinzaine des virus HPV de haut risque (ex : HPV 16/18/31/33/45) à l’origine du cancer du col de l’utérus induisent aussi d’autres cancer (ex : oropharynx, anus).
L’infection par le papillomavirus humain est le plus souvent sans conséquence : c’est l’infection persistante qui aboutit au cancer du col de l'utérus.
Plus de 99% des patientes avec cancer du col de l’utérus ont été infectées par un HPV de haut risque : HPV 16 (50%) et HPV 18 (25%).
Quels sont les risques d'infection au papillomavirus humain ?
La probabilité d’être infectée par un virus HPV est très élevée. On retiendra, au vu de l’incidence très forte, que le papillomavirus humain est davantage un marqueur d’activité sexuelle qu’une maladie sexuellement transmissible.
80% des femmes de 25 ans ayant eu en moyenne deux partenaires sont susceptibles d’avoir déjà eu un test HPV positif.
50% des femmes de 25 ans ayant eu en moyenne un partenaire sont susceptibles d’avoir déjà eu un test HPV positif.
Le préservatif protège incomplètement du HPV (70% d’efficacité). En effet la sexualité ne se limite pas à la pénétration et le HPV est très contagieux.
Les virus HPV constituent des infections fréquentes et banales, quasi inévitables.
Ils font ainsi l’objet d’un paradoxe : ils constituent les principaux facteurs de risque de cancer du col de l’utérus et en même temps, ils infectent un très grand nombre de femmes.

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