Que faire avant l'entretien ?
La préparation de l’entretien est une étape essentielle. Le candidat s’apprête à rencontrer l’entreprise qui va peut-être accepter de financer son alternance.
Il s’agit en tout premier lieu de prendre autant de renseignements que possible au sujet de l’entreprise visée, son histoire et ses activités, mais aussi à propos de l’actualité du domaine étudié et du métier envisagé. Cet intérêt marqué pour l’entreprise qui envisage d’embaucher est un signe d’engagement très positif. Sans cela, le recruteur pourrait croire que l’étudiant a postulé par hasard ou par appât des avantages du contrat d’alternance.
Se renseigner au sujet de l’entreprise peut se faire via le site internet de la société mais aussi ses réseaux sociaux ou les profils LinkedIn de plusieurs collaborateurs. Certains conseillent enfin de se constituer une liste de quelques chiffres et dates clés concernant l’entreprise, comme le chiffre d’affaires.
Le candidat doit aussi préparer le discours qu’il va tenir devant ses recruteurs, peu importe qu’il recherche une alternance classique, une formation en apprentissage pour adultes ou une formation en alternance à distance. Il faut y inclure tous les points clés de son parcours, illustrés d’exemples.
L’idée est de détailler les compétences acquises lors des précédentes expériences. Il faut veiller à faire ressortir essentiellement les points du parcours les plus pertinents au regard du poste convoité.
Une fois le petit texte écrit, l’aspirant alternant doit s’entraîner à le présenter oralement, par exemple devant un miroir ou des membres de son cercle proche, afin de limiter ses tics de langage et de gagner en confiance. Le jour de l’entretien, avoir en tête quelques phrases toutes prêtes est un atout non négligeable. L’étudiant peut aussi s’entraîner à apporter des réponses aux questions qui seront probablement posées.
Quelle attitude adopter le jour J ?
Au cours de l’entretien, si l’on a préparé une présentation, il faut veiller à la restituer le plus naturellement possible, sans la réciter, en se focalisant sur ses savoir-faire (hard skills) et ses savoir-être (soft skills).
Les candidats à l’alternance n’ont souvent que peu d’expérience professionnelle : il ne faut alors pas hésiter à valoriser ses projets personnels, jobs d’été ou stages s’ils ont permis le développement de compétences utiles pour le poste pour lequel le candidat postule. Il faut trouver comment exprimer ce que l’entreprise gagne à vous embaucher.
Il s’agit aussi de soigner son langage et son élocution : ne pas parler trop vite ou bafouiller sous l’effet du stress. À cette fin, pratiquer quelques exercices de respiration juste avant le début de l’entretien peut aider.
Le candidat doit soigner son langage corporel, aussi appelé communication non verbale. La gestuelle (la poignée de main, les bras croisés, etc.), ainsi que les expressions faciales (le sourire, les sourcils froncés, une grimace, etc.), peuvent peser plus ou moins consciemment dans l’analyse du recruteur.
Une attitude dynamique tout en étant maîtrisée est également importante ; elle montre que le candidat est une personne énergique avec laquelle on a envie de travailler.
Enfin, le candidat doit faire le choix d’une tenue plus formelle qu’une tenue de tous les jours, dans la grande majorité des secteurs d’activité.
Se préparer aux questions type
Il existe de nombreuses questions qu’un employeur est susceptible de poser lors d’un entretien d’alternance. Préparer les réponses à apporter aux plus fréquentes d'entre elles est une excellente façon de se préparer à l’entretien. Voici les questions type les plus fréquemment rencontrées en entretien d’alternance et des éléments de réponse :
- Pourriez-vous vous présenter en quelques mots ? : en étant synthétique, on brosse un portrait rapide de sa personne (identité, âge, études comme une formation en secrétariat médical, aspirations, par exemple une formation continue en alternance).
- Quels sont vos principaux défauts et qualités ? : le plus délicat est d’aborder les défauts. Un écueil classique consiste à donner de faux défauts comme un profil «perfectionniste». Le recruteur s’attend à davantage d’honnêteté ; mais attention à ne pas se tirer une balle dans le pied en exagérant ses défauts.
- Pourquoi souhaitez-vous intégrer notre entreprise ? : c’est l’étape à laquelle il faut montrer à la fois sa connaissance de l’entreprise visée et sa motivation, pour illustrer la compatibilité entre les deux.
- Quelles missions vous attirent tout particulièrement à ce poste ? : il faut sélectionner 2 ou 3 missions qui vous tiennent particulièrement à coeur parmi celles de la fiche de poste.
- Pourquoi avoir choisi de vous former en alternance ? : le conseil est de montrer que sa motivation dépasse les avantages financiers du système de l’alternance et correspond à un projet professionnel cohérent.
- Comment gèrerez-vous le fait de concilier travail et études ? : il ne s’agit pas de nier la difficulté et l’enjeu du double statut, mais de montrer que l’on en a pleinement conscience et que l’on a anticipé en s’organisant.
Les questions à poser au recruteur
Le recruteur n’est pas le seul à pouvoir poser des questions. Au contraire, se positionner comme acteur d’un dialogue en posant à son tour des questions montre un profil ouvert et assuré. Les candidats, sous l’effet du stress, ont souvent envie de mettre fin à l’entretien le plus vite possible et expédient cette phase des questions à l’employeur.
Les questions à poser à un recruteur peuvent concerner les éventuelles futures missions, les équipes au sein de l’entreprise, le type de management, le recrutement après l’alternance, mais aussi des interrogations concrètes au sujet du processus de sélection.
Les questions à propos du salaire d’un alternant n’ont peut-être pas leur place à ce stade du processus, notamment car il existe un cadre légal à ce sujet.
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