Définition des émotions primaires et secondaires
Les émotions primaires apparaissent dans la première année de vie de l’enfant. Ce sont les premières émotions ressenties. La palette d’émotions se développe au fur et à mesure du développement de l’enfant.
Les émotions secondaires sont donc le prolongement des émotions primaires. Elles peuvent aussi prendre la forme de combinaisons d’émotions. Par exemple, la honte est une combinaison de peur et de colère, ou l’optimisme le résultat de l’association de l’espoir et de la joie. Des émotions secondaires nuancées peuvent apparaître, comme la fierté, l’embarras, la jalousie, la gêne, etc.
Les émotions primaires et secondaires sont très vives chez le jeune enfant (de 4 à 6 ans). L’enfant subit des tempêtes émotionnelles et il est vite dépassé par ses émotions. Son cerveau est encore immature (au niveau du cortex préfrontal) et ne lui permet pas de prendre du recul sur les situations. Il exprime alors ses émotions de manière brute et sans filtre.
Les pleurs de l’enfant ne sont pas un caprice, mais sont un message ou une revendication, qu’il ne comprend pas toujours lui-même. Les adultes sont là pour l’accompagner, l’encourager à verbaliser, et lui apprendre à relier ses émotions à des causes.
Les émotions du jeune enfant nous disent toujours quelque chose de lui. Le rôle de l’adulte est de les décoder en restant attentif, disponible et réceptif. Les émotions des enfants ne doivent pas être minimisées et l’adulte doit leur laisser le temps de vivre l’émotion.
En revanche, il faut différencier les comportements et les émotions. Certains comportements doivent être cadrés et ne sont pas admissibles, comme le fait de frapper ses parents ou d'autres enfants. Le fait de frapper, chez un enfant, est souvent lié à des émotions qui ne sont pas exprimées et à de la frustration. Ici aussi, les adultes doivent aider l’enfant à s’exprimer et doivent l’accompagner pour l’aider à mieux appréhender ses émotions.
En suivant une formation d’auxiliaire de vie à domicile, vous apprenez à décoder les émotions des jeunes enfants en fonction du développement affectif de l’enfant.

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Accueillir les émotions de l'enfant
Par définition, une émotion est une interaction entre l’environnement et le monde interne. Elle implique des phénomènes neurologiques (système limbique), biologiques (sensations physiques) et psychologiques (perceptions). Elle a d’abord une manifestation interne et génère une réaction extérieure.
Il n’est pas possible de ne pas ressentir d’émotions. Nous ressentons des émotions presque tout le temps.
Chaque individu ressent des émotions qui lui sont propres et dans une même situation, les personnes concernées n’ont pas toutes les mêmes émotions. Elles restent toutes légitimes, quelle que soit leur forme, car elles existent. En revanche, il est possible d’apprendre à les exprimer et à mieux les appréhender.
L’émotion est une réponse à un besoin, prenons l’exemple de , d’après les émotions primaires et secondaires d’Ekman :
- la joie : besoin de partager, de célébrer, de communiquer, de se motiver ;
- la peur : besoin de se protéger, de fuir un danger, de se mettre en sécurité ;
- la tristesse : besoin de lâcher prise, de réconfort, de faire le deuil de quelqu’un ou de quelque chose (passer à autre chose) ;
- la colère : besoin d’être entendu, de poser ses limites, de défendre son intégrité, de dénoncer une injustice.
Les émotions de l’enfant doivent être accueillies, quelle que soit leur forme. Si nécessaire, l’adulte doit accompagner l’enfant pour qu’il vive et comprenne ses émotions. Il doit les valider, tout en rappelant le cadre si le comportement n’est pas tolérable. Dans l’exemple de l’enfant qui frappe lorsqu’il est en colère, il est indispensable de rappeler qu’il est interdit de frapper quelqu’un, mais l’émotion (la colère) ne doit pas être rejetée, car elle exprime un besoin.
Par ailleurs, les bébés, avant de parler, communiquent essentiellement avec leurs émotions. Les parents et les personnes aidantes, comme l’ADVF, doivent savoir décoder les émotions primaires et secondaires. Une formation ADVF en ligne peut vous aider à mieux accompagner les enfants dans le relais des parents à domicile et connaître les risques psychosociaux chez les ADVF.
Comment gérer les tempêtes émotionnelles de l'enfant ?
Dans le cadre de votre métier, en tant qu’assistant de vie aux familles, vous pouvez assurer le relais des parents dans la garde de l’enfant à domicile. Comment réagir si vous êtes face à un enfant qui vit une tempête émotionnelle ? Dans ce cas, il est conseillé d’adopter ces attitudes :
- rester calme, réconforter l’enfant, lui faire un câlin ;
- aider l’enfant à mettre des mots sur ses émotions ;
- faire preuve de compréhension ;
- proposer des stratégies pour gérer ses émotions (respiration, taper dans un coussin, changer d’activité, etc.) ;
- dédramatiser la situation si l’enfant réagit trop fortement (sans invalider l’émotion) ;
- être un modèle et parler de ses émotions.
Lorsque les émotions d’un enfant sont ignorées ou incomprises, cela génère un état de stress qui provoque la sécrétion de cortisol et d’adrénaline (hormone du stress), toxiques pour le cerveau et la santé en général.
Les découvertes en neurosciences montrent que l’accompagnement avec bienveillance et empathie a un impact positif sur le développement et la maturation du cerveau, ce qui améliore les facultés intellectuelles et affectives de l’enfant.
Le soutien, l’empathie et l’encouragement aident à diminuer le stress, à apaiser les émotions des enfants et à exprimer les émotions (par le jeu et par la parole).
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Vous pouvez suivre cette formation auxiliaire de vie à domicile en alternance, afin d’acquérir une expérience professionnelle, essentielle à l’acquisition des gestes clés du métier d’assistant de vie aux familles. Différents modes de financement sont disponibles pour cette formation auxiliaire de vie : le CPF, l’AIF de France Travail, l’aide individuelle des régions, l’adaptation au poste de travail par l’employeur, ou un financement personnel.

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