Les formes d'exploitation d'un fonds de commerce
Les formes permanentes d’exploitation concernent la majorité des restaurants et bars avec une adresse fixe, proposant des repas et des boissons régulièrement, soit toute l’année ou de manière saisonnière. En revanche, les formes temporaires, telles que les pop-ups et les food trucks, opèrent sur une courte durée pour des événements spécifiques et varient en termes de cuisine ou boissons.
Ces établissements mobiles nécessitent moins d’investissement initial, mais doivent respecter les mêmes réglementations de licences et d’hygiène que les établissements traditionnels. Une formation pour ouvrir un bar est essentielle pour maîtriser tous les aspects de cette activité.
Définition d'une vente de fonds de commerce issue de notre formation Ouverture d'un bar
Les éléments constitutifs du fonds de commerce
Comprendre ce qui compose un fonds de commerce, que ce soit un restaurant ou un bar, nécessite de regrouper de nombreux éléments en deux grandes catégories : les éléments corporels et les éléments incorporels. Les personnes intéressées par l’achat d’un fonds de commerce de bar doivent bien connaître ces éléments.
Les éléments incorporels représentent tous les biens immatériels dont dispose un restaurant ou un bar pour fonctionner. Par exemple, la clientèle est un élément immatériel essentiel. C’est grâce à elle que le fonds de commerce génère des revenus, puisqu’elle représente l’ensemble des personnes qui achètent régulièrement des produits ou des boissons, que ce soit en livraison ou sur place.
Un autre exemple d’élément incorporel est le nom commercial de l’établissement. Ce nom fait partie de la propriété intellectuelle du restaurant ou du bar et est inscrit dans le registre des éléments incorporels d’un fonds de commerce.
De plus, des brevets ou le droit au bail, qui permet d’exploiter le local où se déroule l’activité, sont également des éléments incorporels cruciaux. Le droit au bail est particulièrement important en cas de reprise de fonds de commerce, car il permet d’assurer la continuité de l’exploitation du local.
Les licences et autorisations nécessaires, notamment pour la vente de boissons alcoolisées, font également partie des éléments incorporels indispensables à un fonds de commerce de bar.
Les éléments corporels englobent tous les biens matériels utilisés par le restaurateur ou le tenancier de bar dans le cadre de son activité. Cela inclut le matériel et l’outillage nécessaires à l’exploitation du restaurant ou du bar, comme les tables, les chaises, le comptoir et les diverses machines utilisées en cuisine ou pour le service.
Les documents comptables, bien qu’étant des documents physiques, jouent un rôle important dans la gestion économique de l’activité. Ils permettent d’identifier les forces et les limites du fonds de commerce. Ils aident ainsi à définir des stratégies pour optimiser et améliorer le rendement de l’activité.
Par exemple, l’analyse comptable peut révéler que la partie bar n’est pas très rentable, ce qui pourrait conduire à réévaluer son importance dans l’activité.
Enfin, les marchandises sont également des éléments corporels essentiels. Elles constituent le stock de produits que le bar vendra. Sans ces marchandises, il serait impossible de réaliser des ventes et donc de générer des revenus pour le fonds de commerce.
Qu'est-ce que le monopole d’exploitation ?
Les monopoles d’exploitation garantissent aux commerçants l’exclusivité de certains moyens pour attirer et fidéliser la clientèle. Ces moyens peuvent être des savoir-faire simples ou des droits exclusifs, notamment sur des créations techniques ou des signes distinctifs. Ces droits, intégrés dans le droit de la propriété industrielle, offrent un avantage concurrentiel tant au niveau national qu’international.
La protection du secret des affaires est également cruciale. La directive européenne 2016/943 souligne l’importance de protéger les informations stratégiques, le savoir-faire, les stratégies marketing et les procédés d’organisation innovants des entreprises, qui ne sont pas toujours couverts par la propriété intellectuelle traditionnelle.
Seul le détenteur légitime de l’information peut revendiquer cette protection, et son obtention est licite s’il est découvert de manière indépendante. Cependant, l’utilisation ou la divulgation illicite de secrets d’affaires peut entraîner des sanctions civiles, bien que des exceptions existent pour certains cas, comme celui des lanceurs d’alerte.
Les contrats préparatoires de la vente immobilière
Les étapes clés d’une transaction immobilière comprennent les contrats préparatoires et le contrat de vente. Tout commence par une offre d’achat où l’acheteur propose un prix pour le bien. Ensuite, un avant-contrat est signé, pouvant être une promesse unilatérale de vente ou un compromis de vente.
La promesse unilatérale donne à l’acheteur une période pour décider d’acheter, tandis que le vendeur s’engage à ne pas vendre à d’autres. Le document doit être enregistré et contient diverses informations, y compris des clauses suspensives.
Le versement d’une indemnité d’immobilisation est courant, et l’acheteur a 10 jours pour se rétracter, tandis que le vendeur est immédiatement engagé.
Le compromis de vente, signé lorsque les deux parties sont certaines de conclure la transaction, les engage définitivement, avec des clauses similaires à la promesse. Une clause pénale peut être incluse pour fixer des dommages et intérêts en cas de non-respect des engagements. Une clause de dédit peut permettre à l’une ou l’autre partie de se retirer moyennant une somme forfaitaire.
Malgré leurs similitudes, la promesse de vente et le compromis de vente se distinguent par leur niveau d’engagement. Lors de la reprise de fonds de commerce, ces étapes sont essentielles.
Le contrat de vente
La matérialisation de la cession d’un fonds de commerce se concrétise par la signature d’un contrat de vente, un acte strictement réglementé par la loi pour éviter toute nullité. Ce contrat doit obligatoirement inclure plusieurs éléments, tels que :
- le prix de vente du fonds ;
- le nom du précédent vendeur ;
- la date et la nature de son acquisition ;
- le prix d’acquisition ;
- l’état des privilèges et nantissements ;
- les chiffres d’affaires mensuels entre la clôture du dernier exercice comptable et le mois précédant la vente ;
- les détails du bail.
Cette exigence de contenu vise à protéger l’acheteur. Une fois le contrat signé, le cessionnaire doit enregistrer l’acte auprès du bureau de l’enregistrement du service des impôts du lieu où se trouve le fonds de commerce.
L’enregistrement permet de déterminer les droits à payer lors de la formalité.
En outre, l’acquéreur doit publier l’acte de cession sous forme d’extrait ou d’avis dans le Bulletin Officiel des Annonces Civiles et Commerciales (BODACC), un journal d’annonces légales.
Cette publication doit intervenir dans les 15 jours suivant la conclusion de l’acte. Lors de l’achat d’un fonds de commerce de bar, il est particulièrement important de suivre ces étapes pour assurer la légalité et la transparence de la transaction.
Étant donné l’importance et la sensibilité de ces contrats, il est vivement recommandé de recourir à un professionnel pour leur rédaction, afin d’éviter toute erreur et de garantir une protection maximale des parties impliquées. Suivre une formation pour tenir un bar inclut des modules sur ces aspects juridiques et administratifs afin d’aider les futurs tenanciers à naviguer dans les complexités de l’achat et de la gestion d’un fonds de commerce de bar.
La reprise d’un fonds de commerce de bar est une démarche complexe qui nécessite une compréhension approfondie des différentes formes d’exploitation et des éléments constitutifs du fonds de commerce. La formation à l’ouverture d’un bar proposée par Walter Learning permet de maîtriser les aspects juridiques, financiers et opérationnels de cette activité. Les apprenants abordent notamment la gestion de caisse et le recrutement de l’équipe de son bar.
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