
Comprendre les types de thèmes WordPress
Avant de parler design, il est utile de distinguer les grandes familles de thèmes disponibles aujourd’hui.
Thèmes classiques vs thèmes blocs
- Thèmes classiques
Ce sont les thèmes historiques de WordPress. Ils reposent sur des fichiers de template (header.php, single.php, page.php, etc.) et se personnalisent surtout via le Personnaliseur ou des options internes au thème. - Thèmes blocs / Full Site Editing (FSE)
Plus récents, ils permettent de construire non seulement le contenu, mais aussi l’en-tête, le pied de page et les modèles de pages directement avec l’éditeur de blocs / éditeur de site.
Ils reposent sur des modèles (templates) et parties de modèle créés avec des blocs, sans passer par le code.
Pour un débutant, un thème bloc moderne et bien maintenu peut simplifier la personnalisation, à condition d’accepter de travailler pleinement avec l’éditeur de blocs.
Thèmes gratuits vs thèmes premium
Vous retrouvez la distinction déjà présente dans tes articles :
- Thèmes gratuits (dépôt officiel WordPress)
- Hébergés dans le répertoire de thèmes WordPress, ils ont suivi un processus de validation (qualité du code, sécurité, compatibilité).
- Ils sont souvent plus légers et plus pérennes, avec des mises à jour régulières.
- Idéal pour débuter ou pour un site qui doit rester simple et rapide.
- Thèmes premium (achetables sur des marketplaces)
- Proposent généralement de nombreuses options de personnalisation intégrées, parfois un constructeur visuel intégré.
- Incluent un support et parfois des modèles de pages prêts à l’emploi.
- En contrepartie, ils peuvent être lourds, surcharger WordPress d’options et dépendre fortement de l’éditeur qui les maintient.
Pour limiter les risques, il reste pertinent de regarder :
- le nombre d’installations actives ;
- la fréquence des mises à jour ;
- les avis utilisateurs ;
- la compatibilité avec l’éditeur de blocs et les dernières versions de WordPress.
Starter themes et frameworks
Les articles mentionnaient déjà les starter themes et frameworks :
- un starter theme est un thème très minimaliste, pensé comme base de travail (souvent combiné à un page builder comme Elementor) ;
- un framework fournit une structure robuste sur laquelle créer un thème enfant très personnalisé.
Ces solutions s’adressent plutôt à des profils qui ont déjà des notions de HTML / CSS et veulent pousser plus loin la personnalisation.
Comment choisir un thème adapté à votre type de site
Au-delà de la technique, le bon thème est surtout celui qui correspond à l’usage réel de votre site.
1. Clarifier le type de site
Les critères ne sont pas les mêmes pour :
- un site vitrine (activité, prestations, pages fixes) ;
- un blog ou média (mise en avant des articles, navigation par catégories) ;
- un site e-commerce (compatibilité WooCommerce, fiches produits, panier) ;
- un portfolio créatif (mise en avant des visuels, grilles d’images).
Pour chaque type de site, vérifiez que le thème propose :
- des modèles de page adaptés (page d’accueil, fiche produit, portfolio, etc.) ;
- un affichage clair des contenus (titres, extrait, image mise en avant) ;
- une navigation simple et responsive.
2. Vérifier les points de fiabilité
Les repères proposés dans les articles restent valables, et méritent d’être systématisés :
- Nombre d’installations actives : un thème très utilisé a plus de chances d’être maintenu.
- Compatibilité avec la dernière version de WordPress : indispensable pour la sécurité.
- Fréquence des mises à jour : un thème non mis à jour depuis longtemps est à éviter.
- Éditeur : privilégiez des auteurs connus ou des équipes identifiées.
- Avis et notes : regardez surtout les commentaires récents.
3. Thème gratuit ou payant : quand passer au premium ?
Un thème gratuit du dépôt officiel suffit largement si vous :
- débutez sur WordPress ;
- ne souhaitez pas d’options très avancées ;
- privilégiez la performance et la simplicité.
Un thème premium devient intéressant si vous avez besoin :
- d’un design très spécifique sans coder ;
- d’options avancées (templates de fiches produits très poussés, mises en page complexes) ;
- d’un support réactif sur plusieurs projets.
Dans tous les cas, il reste conseillé de tester d’abord la version gratuite ou de démonstration avant de s’engager..

Personnaliser son thème sans coder (customizer, widgets, modèles de page)
Une fois le thème choisi, vient la question de la personnalisation.
Customiser le thème
Selon le type de thème, vous passez par :
- Personnaliser / Personnalisation du site
- couleurs ;
- typographies ;
- logo et favicon ;
- mise en page globale (largeur du contenu, disposition de la sidebar, etc.).
- Éditeur de site / Site Editor (pour les thèmes blocs)
- modification de l’en-tête, du pied de page ;
- création de modèles de page avec des blocs ;
- gestion des modèles d’articles, d’archives, de page 404, etc.
Widgets, menus et zones spécifiques
Vos anciens articles détaillent aussi l’importance :
- des menus de navigation (menu principal, pied de page, éventuellement menu secondaire) ;
- des widgets (zone de sidebar, pied de page, bandeaux) pour afficher :
- formulaires,
- menus secondaires,
- catégories,
- contenus récents, etc.
Même avec les thèmes blocs, l’idée reste de garder une structure claire : un menu principal lisible, un pied de page utile, et peu de zones « gadgets ».
Modèles de page et template hierarchy
L’article sur les modèles de page rappelle que WordPress fonctionne sur une hiérarchie de templates :
- page.php, single.php, archive.php, etc. définissent l’ossature des différentes pages et types de contenus ;
- selon le thème, vous pouvez choisir un modèle de page dans les attributs de page (page pleine largeur, avec ou sans sidebar, page d’accueil, etc.) ;
- avec Elementor ou un autre constructeur, vous pouvez aussi enregistrer vos propres modèles pour les réutiliser.
En pratique, pour un utilisateur non technique, l’essentiel est :
- de bien identifier les modèles disponibles dans le thème ;
- de les utiliser de façon cohérente (ex : même modèle pour toutes les pages « services ») ;
- de limiter la multiplication de modèles pour garder un site facile à maintenir.
Utiliser Elementor pour aller plus loin dans le design
Les articles sur Elementor insistent sur un point : c’est un page builder, donc un outil à manier avec stratégie.
Ce qu’Elementor permet de faire
Elementor offre :
- une édition visuelle en drag-and-drop ;
- des sections et colonnes que vous structurez librement ;
- des dizaines de widgets :
- titres, images, vidéos, boutons,
- galeries, carrousels, onglets, icônes,
- témoignages, formulaires (avec des extensions), etc.
- une bibliothèque de modèles de pages et de sections que vous pouvez importer puis adapter.
C’est particulièrement intéressant pour :
- construire une page d’accueil très personnalisée ;
- travailler des pages de vente ou des landing pages ;
- créer des gabarits réutilisables sur plusieurs pages.
Bonnes pratiques avec Elementor
Quelques repères issus de tes contenus, remis à plat :
- Limiter Elementor aux pages clés : Évitez de l’utiliser pour chaque article de blog. Si vous changez un jour de page builder, vous limitez ainsi le risque de devoir refaire tout votre contenu.
- Décocher l’utilisation pour les articles : Dans les réglages d’Elementor, vous pouvez désactiver son utilisation sur les posts pour continuer à écrire vos articles dans l’éditeur natif.
- Penser performance : Chaque page builder ajoute une couche de complexité. Sur des sites très lourds, Elementor peut impacter les temps de chargement.
D’où l’intérêt d’optimiser parallèlement : - cache (article à lier : comment-configurer-cache-site-wordpress),
- images (article : taille-image-wordpress),
- choix limité d’extensions.
- Tester la compatibilité thème / Elementor : La plupart des thèmes populaires indiquent clairement si ils sont compatibles avec Elementor et avec l’éditeur de blocs.

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Performance, compatibilité et maintenance de votre thème
Choisir un thème ne se joue pas seulement sur l’esthétique.
Poids et vitesse de chargement
Un thème :
- très « chargé » en options,
- qui embarque son propre builder,
- ou qui ajoute beaucoup de scripts,
- peut rendre le site plus lent, surtout sur mobile.
Quelques bonnes pratiques :
- privilégier un thème léger, quitte à compléter avec quelques extensions ciblées ;
- désactiver les fonctionnalités dont vous ne vous servez pas ;
- combiner thème + Elementor avec un plugin de cache correctement configuré ;
- optimiser les images (formats modernes, compression, tailles adaptées).
Mises à jour et sécurité
Les anciens articles insistent déjà sur :
- l’importance de mettre à jour WordPress, le thème et les extensions régulièrement ;
- l’intérêt de tester les mises à jour sur un site de préproduction ou une copie locale ;
- la nécessité de sauvegarder avant toute mise à jour majeure.
Un thème abandonné ou non compatible avec la dernière version de WordPress peut vite devenir un problème de sécurité et de stabilité.
Bonnes pratiques design : accessibilité et UX
Enfin, un bon thème n’est pas seulement joli : il doit être utilisable par tous.
Quelques points à garder en tête :
- Contraste des couleurs : textes lisibles, boutons bien visibles.
- Taille et hiérarchie des titres (Hn) : faciliter la lecture et la navigation, y compris pour les technologies d’assistance.
- Menu clair sur mobile : navigation simple, sans sous-menus infinis.
- Lisibilité : typographies suffisamment grandes, pas de blocs de texte trop longs.
- Cohérence : mêmes styles de boutons, mêmes marges, mêmes styles de titres sur l’ensemble du site.
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